Comprendre les écoquartiers

En réussissant à s’adapter aux contraintes géographiques et techniques de son territoire, un écoquartier répond à des logiques de développement durable, tout en s’insérant dans une architecture globale. Porté par des citoyens de plus en plus convaincus par l’intérêt de placer la biodiversité, l’énergie renouvelable et le bien-être au cœur des quartiers, l’écoquartier a le vent en poupe. Zoom sur cette tendance de fond qui ne cesse de progresser.

Comprendre le concept d’un écoquartier

Un écoquartier est un concept idéologique en même temps qu’un projet partagé. La volonté de ce type d’endroit est de devenir le plus indépendant possible au niveau énergétique pour s’affranchir des logiques de dépendance aux différents réseaux.
 

Depuis 2009 et les premiers appels à projets lancés par l’État, un label national « Écoquartiers » est né en 2012, garantissant ainsi que la zone aménagée répond bien aux critères nationaux édités avec une vision écologique et sociale.

Quels sont les critères à respecter ?

La charte écoquartier est un document relatant les engagements à respecter pour être en mesure de se proclamer écoquartier. Les critères sont classés en 4 catégories bien distinctes, à savoir « démarche et processus », « cadre de vie et usage », « développement territorial » et « environnement et climat ».
 

La dimension démarche et processus s’assure que le projet de développement urbain est participatif, conçu pour le bien de tous et qu’une dimension financière a bien été intégrée au projet. C’est également dans cette catégorie que s’inclut l’évaluation continue qui permet d’aboutir à une amélioration constante du projet.
 

La dimension cadre de vie et usage accentue les aspects du vivre ensemble, de la solidarité, de la santé et de la qualité de l’air. Par ailleurs, des critères architecturaux et patrimoniaux sont également pris en charge.
 

La dimension développement territorial prend en compte l’utilisation des ressources de proximité, les circuits courts, les transports collectifs, mais également les aspects numériques.

Enfin, la dimension environnement et climat permet de traiter les aspects d’approvisionnement en énergie renouvelable, de limitation des déchets, de préservation des ressources et de valorisation de la biodiversité, des sols et des milieux naturels.

Quelques exemples d’écoquartiers

En France, plusieurs villes accueillent des écoquartiers qui se sont fait labelliser progressivement. Ainsi, des villes comme Auxerre, Brétigny-sur-Orge, Grenoble, Fresnes, Rennes, Mont-de-Marsan, Mulhouse ou encore Strasbourg possèdent des quartiers qui respectent l’ensemble de la charte.
 

Par ailleurs, des projets sont sans cesse lancés au travers de la métropole, portés par des élus convaincus ou des citoyens souhaitant se réapproprier leurs quartiers. Vivre dans un écoquartier est en effet un véritable créateur de valeur humaine, sociale et environnementale.

Comment faire un premier pas vers la responsabilité environnementale ?

À défaut d’avoir l’opportunité d’habiter dans un écoquartier, il est dorénavant possible de s’engager à titre personnel dans une démarche de valorisation environnementale.
 

En effet, grâce à des fournisseurs d’énergie alternatifs, comme TotalEnergies par exemple, vous pouvez vous engager à vous approvisionner uniquement avec une énergie 100 % verte et renouvelable.
 

En souscrivant en ligne à un abonnement d’origine garantie renouvelable, vous êtes certain de bénéficier d’une électricité ou de gaz provenant de centrales de production utilisant des ressources naturelles comme de l’eau, du soleil ou du vent. 
 

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