En 2018, c’est Reykjavik qui s’impose comme la référence en matière de ville écologique. En effet, l’intégralité de l’énergie consommée par la capitale islandaise provient des énergies renouvelables. La ville mise principalement sur la géothermie et l’hydro-électricité, ainsi que sur un réseau de transport fonctionnant grâce à l’hydrogène.
Derrière, Malmö, en Suède, propose à ses 300 000 habitants des potagers en libre-service, de nombreuses pistes cyclables et des marchés bios pour améliorer leur qualité de vie.
À Copenhague, le vélo est également à l’honneur avec pas moins de 390 kilomètres de pistes cyclables en service dans la ville. En plus de cela, la capitale du Danemark ambitionne d’être neutre en carbone d’ici 2025.
Pour sa part, Vancouver, au Canada, mise sur ses 200 parcs pour apporter du bien-être à ses habitants. 90 % de la consommation d’énergie y provient des énergies renouvelables.
Cinquième du top, Bahia de Caráquez, en Équateur, a su se reconstruire après un séisme dévastateur en misant sur l’agriculture biologique et l’incitation au compostage.
De son côté, la ville australienne de Sydney est la ville écologique qui a instauré le Hearth Hour, un événement annuel qui fait vivre la ville sans électricité pendant une heure. Le reste du temps, les habitants sont obligés de miser sur des ampoules basse consommation.
Pour sa part, Bogota, en Colombie, a choisi d’instaurer une taxe sur les énergies fossiles pour inciter ses habitants à adopter les transports en commun.
Une stratégie également adoptée avec succès par Curitiba au Brésil, comme le large usage par 85 % des habitants, qui disposent par ailleurs de 50 m² d’espaces verts par personne, des transports en commun dans la ville écologique.
Enfin, Londres (Royaume-Uni) et Portland (États-Unis) ferment le classement, en cherchant à réduire leurs émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre de façon drastique. Ils misent pour ceci sur les espaces verts, les pistes cyclables et les transports en commun.
En outre, quelques agglomérations françaises s’imposent de plus en plus en tant que villes écologiques : c’est notamment le cas de Strasbourg, la ville la plus verte de France grâce à ses nombreux espaces verts et ses pistes cyclables, et de Nantes, élue « capitale verte de l’Europe » en 2013.