Maitrise de l'énergie
Réalisez l'audit énergétique de votre entreprise en 5 étapes
Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, et les marges de manœuvre pour réduire l’empreinte carbone de leur volet transports restent considérables : 74% des actifs utilisent encore quotidiennement la voiture comme mode de transport pour aller travailler ! Parmi les solutions à leur disposition, les mobilités douces et décarbonées font figure de bonnes élèves. Mais de quoi s'agit-il exactement, quels en sont les avantages et comment les mettre en place ?
Les mobilités douces et décarbonées sont deux concepts complémentaires, pouvant s'intégrer dans une stratégie globale de mobilité durable en entreprise.
Les mobilités douces font avant tout référence aux modes de transport non motorisés et/ou les déplacements très faiblement carbonés, tels que :
Les mobilités décarbonées, que l’on a, à l’usage, intégrées aux mobilités douces, désignent des modes de transport à faibles émissions de carbone par voyageur : les vélos et trottinettes électriques, les transports en commun, et dans une moindre mesure la voiture électrique et le covoiturage.
Si les mobilités douces et décarbonées ont pour avantage de réduire l'empreinte carbone de l'entreprise en limitant les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements, elles ont de nombreux autres atouts.
Avec la révision des pratiques de mobilité, l'entreprise témoigne d'une démarche RSE citoyenne et d’une culture d’entreprise prônant la réduction de l'impact carbone. Les incidences positives peuvent alors s’étendre à la marque employeur, qui bénéficie de la fierté d’appartenance de salariés plus fidèles et plus productifs. Ce qui ne manquera pas d’aider au recrutement de nouveaux talents.
En outre, votre image de marque peut progresser auprès des autres parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires commerciaux) : ceci constitue un avantage comparatif potentiellement favorable à votre chiffre d’affaires !
Du côté des salariés, les avantages sont également notables. En abandonnant leur véhicule personnel au profit du covoiturage, les salariés partagent les coûts et surtout la charge de conduite. Résultat moins de dépenses pécuniaires et d’énergie. De même, avec le passage au véhicule électrique, on constate une baisse des budgets “carburant”.
En outre, l’utilisation du vélo, trottinettes, etc. entretient la forme physique de vos salariés, d’autant plus s’ils utilisent des versions non électriques.
Avant de vous lancer dans l’élaboration d’une stratégie à proprement parler, commencez par réaliser un diagnostic de vos pratiques de mobilité. Ceci vous aidera à définir des objectifs et un plan d'action réalistes, en impliquant les différents acteurs de l'entreprise.
BON À SAVOIR
La loi d'Orientation des Mobilités (LOM) de 2019 prévoit que les entreprises de plus de 50 salariés situées dans le périmètre d'un Plan de Déplacement Urbain (PDU) instaurent obligatoirement un Plan de Mobilité d'Entreprise (cf. article à venir).
Une fois cette phase d’audit réalisée, voici les actions que vous pouvez mettre en place :
Vous pouvez parallèlement proposer des services et équipements adaptés aux mobilités douces et décarbonnées, tels que :
Dernier élément : vous pouvez décarboner votre flotte de véhicules d'entreprise en intégrant une proportion croissante de véhicules à faibles émissions de gaz à effet de serre lors du renouvellement de votre parc.
De nombreuses aides financières œuvrent pour la mobilité durable :
De plus, vous pouvez compter sur l’aide technique et l’accompagnement d’experts, tels que nos conseillers TotalEnergies, qui vous guideront dans l'installation de bornes de recharges pour véhicules électriques par exemple.
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