La maison autonome en énergie attire de plus en plus de foyers français au moment de la construction de leur maison. Permettant de réaliser des économies d’énergie, cette maison écologique demande toutefois la conjonction de certaines conditions pour faire profiter ses habitants de ses avantages.
La caractéristique principale de la maison autonome en énergie, c’est qu’elle peut assurer elle-même la production de son énergie et de son eau, sans aucun apport extérieur. Cette maison ne nécessite aucun raccord à l’électricité, au gaz, à l’eau ou au réseau d’assainissement.
Bon à savoir : Ce type de maison a donc besoin d’une bonne isolation et d’une bonne étanchéité. Sa production d’électricité est consommée directement par elle. Elle peut récupérer ses eaux pluviales pour laver ses sols ou arroser son jardin par exemple.
La majeure partie du temps, ces maisons autonomes se trouvent en milieu rural. Elles privilégient un chauffage au bois, notamment grâce à un poêle.
L’énergie n’est pas le seul « point d’action » d’une maison autonome. L’eau fait, elle aussi, partie des enjeux. Une bonne pratique consiste à multiplier les dispositifs de préservation et de « capture » de l’eau. Il est par exemple possible de récupérer, stocker et réutiliser les eaux pluviales. Attention toutefois, cela doit être fait pour des usages bien définis, et sous certaines conditions. Vous ne pourrez pas utiliser cette eau pour votre consommation ni pour vous laver.
Pour pallier ces interdictions, vous pouvez installer un réseau indépendant, dans lequel circulera uniquement l’eau de pluie. Vous pourrez ainsi utiliser cette eau pour vos toilettes, entretenir les sols de votre maison ou laver votre linge. Pour cette utilisation cependant, vous aurez à traiter votre eau de manière mécanique et chimique. Côté administration, prévenez votre gestionnaire d’assainissement si vous êtes raccordé au réseau.