La répartition de la consommation électrique moyenne des ménages français a évolué avec la montée des équipements performants et les nouveaux usages numériques. Selon l'ADEME et l'INSEE pour 2024-2025 : le chauffage électrique représente autour de 8 500 kWh par an (dans un logement tout-électrique, en nette baisse grâce à l'amélioration de l'isolation et à la popularité des pompes à chaleur) ; l'eau chaude sanitaire consomme entre 1 800 et 2 500 kWh par an ; l'ensemble électroménager et multimédia oscille entre 2 000 et 2 500 kWh par an ; la cuisson entre 800 et 1 200 kWh par an. Au total, un foyer tout-électrique consomme en moyenne 12 000 à 14 000 kWh par an ; la majorité des ménages hors chauffage électrique tournent entre 2 500 et 4 500 kWh/an. Ces chiffres tiennent compte de l'amélioration des performances, du développement du télétravail et de la multiplication des appareils connectés.
Ceci représente une moyenne qui doit être nuancée en fonction de :
- La surface de votre habitation ;
- Votre localisation et vos besoins saisonniers ;
- La taille de votre foyer (nombre d’occupants) ;
- L’isolation de votre logement ;
- Vos habitudes d’utilisation de vos appareils électriques.
Pour évaluer précisément la performance énergétique de votre logement et sa consommation, il est nécessaire de réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Valable 10 ans et devenu obligatoire depuis 2006 pour tous les logements loués ou vendus (sauf ceux occupés moins de 4 mois par an), le DPE est présenté sous la forme d'une étiquette énergie, qui présente :
- la note de performance énérgétique du bien (double seuil) ;
- la note d'émission de Gaz à effets de serre (GES).
Ces notations allant de A à G (A étant la meilleure et G la moins bonne note).
A noter que la pose d'une installation solaire améliore l'étiquette énergétique d'un bien et contribue à sa plus value.
L'installation de panneaux photovoltaïques est régie par une réglementation renforcée : toute pose sur toiture implique une déclaration préalable de travaux à la mairie, car elle modifie l'aspect extérieur de la bâtisse. Selon la situation (zone protégée, installation au sol dépassant 1,80 m ou puissance supérieure à 1 000 kWc), un permis de construire peut s'avérer obligatoire. La norme NF C15-100, impose par ailleurs des exigences strictes en matière de sécurité électrique, de dimensionnement et de raccordement. Aucun branchement au réseau ne pourra être validé sans le respect de cette norme. Le dossier à transmettre comporte obligatoirement les plans techniques, l'attestation de conformité NF C15-100 et, pour les zones protégées, l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France.
Dès septembre 2025, la législation sur les panneaux solaires plug and play évolue : ces installations (généralement inférieures à 3 kWc et connectées directement sur une prise domestique) devront répondre à des exigences renforcées en sécurité électrique et respecter la norme NF C15-100. Tout kit plug and play ne disposant pas d'un dispositif de coupure automatique et ne déclarant pas la pose en mairie (au-delà de 800 W) ne pourra plus être vendu. Il est conseillé d'opter pour des installations réalisées par un professionnel certifié pour garantir la conformité réglementaire et la sécurité d'utilisation.