À l’ère des maisons basse consommation (BBC) ou des maisons passives, disposer d’un logement avec une classe énergie E sera problématique pour la valorisation même de ce logement.
Outre cet aspect valeur du bien, améliorer la classe énergie d’un logement aura également pour conséquence de réaliser des économies conséquentes en matière de consommation d’énergie. En effet, que le logement soit alimenté par de l’électricité ou par du gaz, choisir de réaliser des travaux d’amélioration énergétique est un investissement qui s’amortit dans le temps grâce aux économies d’énergie réalisées chaque mois.
Enfin, améliorer la classe énergie E d’une maison est également important pour l’écologie. Un logement qui consomme moins de ressources naturelles, qui est plus efficace sur le plan énergétique, aura une incidence nettement moins importante sur la dégradation de l’environnement qu’un logement moins bien noté.
Depuis 2023, l'audit énergétique est devenu obligatoire pour la vente de maisons individuelles et d'immeubles en monopropriété classés F et G. Dès le 1er janvier 2025, cette obligation s'étend aux logements classés E. Si la location reste possible pour ces logements en 2025, elle sera interdite à partir du 1er janvier 2034 en vertu de la loi Climat et Résilience, ce qui impose aux bailleurs d'anticiper dès maintenant les travaux de rénovation pour valoriser leur bien immobilier et éviter une future interdiction de location. La valeur immobilière des logements de classe E subit déjà une décote significative, aussi bien à la vente qu'à la location, en raison des contraintes réglementaires et du coût des travaux à prévoir pour améliorer l'étiquette DPE.
Ainsi, la protection de la planète étant l’un des défis majeurs de nos jours, engendrer une amélioration de la performance énergétique représente un enjeu d’importance que chacun de nous peut s’attacher à relever. L'impact d'un DPE E sur la valeur immobilière est concret et mesurable : la décote moyenne observée pour une maison ou un appartement classé E varie généralement entre -7 % et -13 % par rapport à des biens aux meilleures classes, avec des disparités selon les régions. Cette décote s'explique par la perception des acheteurs qui anticipent des coûts de rénovation élevés à cause de la faible performance énergétique et des futurs audits obligatoires. Plus spécifiquement, le prix d'une maison faiblement notée peut être jusqu'à 15 % inférieur à celui d'un logement classé A ou B dans les grandes agglomérations, tandis que sur certains marchés tendus, l'effet de décote atteint parfois 20 %. Pour les vendeurs, il est recommandé de réaliser au préalable un diagnostic et de consulter la liste des travaux suggérés lors de l'audit afin de limiter la perte de valeur liée à la classe E.
