Dans tous les cas, la géothermie nécessite l’installation d’un générateur de chaleur, qui pourra chauffer votre maison et votre eau chaude sanitaire.
Il existe plusieurs sortes de capteurs :
- l’horizontal ;
- le vertical ;
- le captage par nappe phréatique.
Tous ont la même finalité, à savoir absorber la chaleur grâce à un fluide qui circule en circuit fermé pour la restituer. Cependant, ils ont chacun leurs spécificités dépendant notamment de la surface disponible du terrain concerné.
Dans le cadre d’une installation classique d'énergie renouvelable pour une maison individuelle, le capteur horizontal est le plus conseillé et le plus fréquemment utilisé. Enterré à une profondeur de 0,6 à 1,8 mètre, il vous permet de récupérer une puissance moyenne de 35 W par m² de terrain. Son succès s’explique par des coûts de mise en œuvre moins élevés que pour les deux autres techniques, grâce à un travail effectué en faible profondeur et qui peut ensuite être recouvert d’une pelouse ou d’un jardin (attention, sans arbres pour ne pas que les racines abîment les tubes).
En revanche, pour mettre en place de la géothermie, assurez-vous de disposer d’une surface de terrain importante (1,5 à 2 fois la surface à chauffer). Aussi, l’installation de ce genre de capteur est soumise à une demande de travaux en mairie et doit suivre les arrêtés municipaux et préfectoraux.
De son côté, le captage vertical, plus performant, mais aussi plus coûteux, requiert du matériel de forage conséquent, pour enfouir des sondes à une profondeur de 15 à 100 mètres, en garantissant alors une source de chaleur plus stable qu’à la proximité de la surface. Par exemple, pour chauffer une maison de 120 m², deux sondes géothermiques de 50 m de profondeur suffisent. Ce genre de capteur a besoin d’une surface de terrain plus faible que les capteurs horizontaux.
Enfin, le captage sur nappe phréatique s’impose comme étant la technique la plus rentable en termes de consommation de la géothermie, avec une température d’eau constante et élevée toute l’année (entre 8 °C et 12 °C) et un coût d’exploitation très avantageux. Particulièrement adapté aux petits terrains, il peut être fait de deux manières, soit par deux forages de 30 à 200 m de profondeur, soit par un puits unique dont on rejette postérieurement l’eau puisée dans une rivière ou un lac.
En pratique toutefois, la qualité et le débit de l’eau puisée posent souvent des difficultés techniques qui font que ce captage reste réservé à peu de constructions. Par ailleurs, la recherche et l’accessibilité de la nappe phréatique se révèlent irréalisables dans de nombreux cas.