Logement
Comment faire des économies d’eau ? Tous nos conseils
4.2 / 5
Nos clients sont satisfaits !
Adeline M
Dans le secteur du bâtiment, les ponts thermiques désignent les endroits où l’isolation est moins importante ou efficace que dans le reste de l’habitation. Ces talons d’Achille, hélas trop fréquents dans les maisons et les appartements, ont une incidence sur votre confort et votre facture d’énergie. Qu’est-ce qu’un pont thermique ? Comment le localiser et y remédier ? Quelles sont les économies qu’il est possible de réaliser avec une bonne isolation thermique ? TotalEnergies répond à toutes vos questions concernant les ponts thermiques.
Pour résumer, un pont thermique désigne tout défaut d’isolation qui entraîne des pertes de chaleur et diminue la résistance thermique de votre logement. Ce genre de faille peut être dû par exemple à une mauvaise conception de l’ouvrage, à l’installation d’équipements peu performants ou à l’utilisation de matériaux de faible qualité ou inappropriés. Il peut aussi être causé par l’humidité (champignons, moisissures) ou un chauffage et une climatisation excessifs.
Dans la plupart des cas, les ponts thermiques sont localisés au niveau des murs, des toitures, des plafonds, des balcons, des planchers et des différentes ouvertures de votre habitation : portes, fenêtres, véranda… Ils sont aussi parfois présents au niveau des prises électriques ou des sorties de câble lorsqu’un trou d’air est constaté.
De tels points de rupture dans l’isolation thermique peuvent se trouver à divers endroits d’un bâtiment. En ce sens, les ponts thermiques se divisent généralement en trois différentes catégories, selon leur emplacement et leur origine.
Lorsqu’une perte de chaleur survient entre deux parois connexes, juxtaposées l’une à l’autre, on parlera alors d’un pont thermique linéique. C’est pour cette raison que de telles zones de déperdition énergétique sont aussi connues sous le nom de ponts thermiques 2D.
Ce type de pont thermique peut par exemple se situer :
Le coefficient linéique est alors calculé en W/(m.k.). Il permet de mesurer la perte de chaleur causée par le pont thermique dans l’isolant.
Si la perte en énergie se situe au point de jonction d’au moins trois structures différentes, il devient alors question de ponts thermiques ponctuels. Aussi appelés ponts thermiques 3D, ces zones de faiblesse au niveau de la résistance thermique se trouvent souvent dans un coin du bâtiment, par exemple à la jonction entre la dalle et la liaison de deux murs.
Pour ce type de pont thermique, la cause est plutôt dûe à une mauvaise technique d’installation mise en œuvre lors de l’isolation de l’intérieur ou de l’extérieur d’un bâtiment.
Voici quelques exemples de ponts thermiques structurels pouvant être identifiés :
Ce type de défaut concerne aussi bien les nouvelles habitations que les logements anciens. Le risque de pont thermique varie en fonction de la qualité des travaux réalisés, mais aussi des matériaux employés. Les plus légers comme la laine de verre, la ouate de cellulose et le polystyrène expansé ont certes de nombreux avantages, mais l’isolation thermique n’est pas leur principal atout. Leur utilisation peut par conséquent entraîner l’apparition de ponts thermiques. Le risque est moins élevé dans les habitations où prédominent les matériaux lourds (béton, pierre, brique), qui absorbent, stockent et distribuent mieux la chaleur à l’intérieur du logement.
La détection d’un pont thermique nécessite l’intervention d’un expert en isolation et, plus généralement, en performance énergétique. Les professionnels spécialisés peuvent réaliser une étude thermique de votre logement si vous envisagez des travaux de rénovation. Ce bilan vous permettra de localiser les ponts thermiques et d’estimer le coût des déperditions. Il ne porte pas uniquement sur l’isolation. Il concerne également l’éclairage, le chauffage, la ventilation et d’autres points qui ont un impact sur votre consommation d’énergie.
Une fois les ponts thermiques de votre logement détectés, il est important de savoir comment traiter le problème. L’isolation peut être améliorée depuis l’intérieur ou l’extérieur de votre habitation, selon la cause et l’emplacement de la déperdition de chaleur.
Agir depuis l’intérieur ne traite souvent pas la cause du problème, mais cela peut être suffisant pour améliorer l’isolation thermique. Si les murs sont à l’origine d’un pont thermique, vous pouvez y placer une couche supplémentaire, par exemple du polystyrène. Si la déperdition de chaleur provient du plancher, envisagez la pose d’une dalle flottante.
Dans le cadre de la construction d’une maison neuve, choisissez des matériaux denses et solides comme la pierre et le béton. Pour une isolation thermique optimale, n’hésitez pas à recourir aux rupteurs de ponts thermiques. Ces dispositifs sont très pratiques pour éviter les déperditions de chaleur dans les endroits à risque de votre habitation, notamment au niveau des différentes jonctions : dalle/balcon, plancher/mur extérieur, plancher/balcon… Pour l’isolation des toitures de l’intérieur, les panneaux semi-rigides constituent une solution intéressante et abordable.
Le traitement des ponts thermiques par l’extérieur est généralement plus efficace, mais aussi plus onéreux. La solution consiste à créer une enveloppe protectrice autour du logement. Elle est composée de plusieurs couches : isolant, enduit de marouflage, treillis d’armature, enduit de finition… L’isolation thermique extérieure est très répandue dans les pays du nord de l’Europe, car elle rend les logements plus performants sur le plan énergétique. Par ailleurs, cette solution évite la perte d’espace à l’intérieur.
En France, les ponts thermiques sont responsables de près de 40 % des déperditions de chaleur. Ces pertes vous conduisent à chauffer davantage votre habitation en hiver, et à utiliser plus souvent la climatisation en été.
D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les toits sont les premiers responsables des déperditions de chaleur (30 %), suivis des murs (25 %) et de la ventilation (20 %). La facture de chauffage moyenne annuelle des Français étant de près de 900 €, les pertes financières sont par conséquent de plusieurs centaines d’euros sur un an.
Bon à savoir : Les travaux d’isolation dans votre logement sont éligibles à plusieurs aides et subventions, dont certaines sont compatibles : crédit d’impôt, TVA à taux réduit, éco-prêt à taux zéro, aides de l’Anah…
Une bonne isolation sans pont thermique est une question de confort, de consommation d’énergie et d’impact environnemental.
Avant de vendre ou louer votre maison, pensez à réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE). Si votre logement est performant, autrement dit s’il est peu énergivore, il bénéficiera d’une étiquette verte (classe A, B ou C). Les acheteurs ou locataires potentiels auront une garantie que votre logement est économe, un argument de poids à l’heure de négocier le prix du loyer ou de vente de votre habitation.
Vous avez l’intention de vendre ou louer votre logement ? Vous souhaitez calculer les économies d’énergie que vous pourriez réaliser en faisant des travaux de rénovation ?
TotalEnergies vous aide à effectuer le bilan énergétique de votre maison ou appartement. En quelques clics, vous connaîtrez les déperditions de chaleur dans votre logement, leur montant approximatif sur la facture et les solutions possibles pour y remédier.
En savoir plus sur la rénovation énergétique
Retrouvez ci-dessous nos actualités les plus récentes