Au 1er février 2023, les TRV sont majorés de 15% toutes taxes comprises par rapport à leur niveau d’octobre 2021.
Dans l’hypothèse selon laquelle le bouclier tarifaire n’aurait pas été prolongé, la CRE aurait constaté, par rapport au barème théorique de janvier 2023, une baisse moyenne du niveau des TRVG au 1er février de 2,6 % TTC. Le niveau moyen des TRVG aurait été supérieur de 56,7 % TTC par rapport au niveau des tarifs gelés applicables au 1er janvier 2023. C'est-à-dire par rapport au niveau des tarifs d’octobre 2021 majorés de 15%.
Fin du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, par le décret du 26 juin 2021, qui fixait la date de fin de gel des TRV de gaz à leur niveau d’octobre 2021 jusqu’au 31 décembre 2022. L’article 181 de la loi de finances pour 2022 a étendu ce gel aux entreprises locales de distribution (ELD) dont les tarifs sont supérieurs à ceux d’Engie.
Pour rappel, le blocage du prix du gaz a été instauré par le gouvernement suite à la flambée des prix en octobre 2021 et devrait s'appliquer jusqu'au 31 décembre 2022.
Pour faire face à la hausse des tarifs de l’énergie, le gouvernement a mis en place en fin d’année 2022 le versement d’un chèque énergie exceptionnel d'un montant de 100 ou 200 euros, pour palier à la forte hausse des tarifs du gaz et des prix de l'électricité qui impacte le pouvoir d'achat des ménages les plus modestes. Cette mesure s'est appliqué à 12 millions de ménages en France et envoyé entre le 15 décembre 2022 jusqu'à début février 2023.
Pour rappel, les tarifs réglementés du gaz (TRGV) connaissent une réévaluation mensuelle de la part de la Commission de Régulation de l'Energie. Ces prix sont fixés à partir d'une formule tarifaire établie par les pouvoirs publics français prenant en compte les coûts d'approvisionnement et de commercialisation du gaz, les coûts logistiques ainsi que le stockage et la distribution de cette énergie en France. Enfin, l’État applique des taxes sur le gaz naturel.