Les opérations standardisées désignent les travaux de rénovation énergétique les plus courants. Définies par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la Direction générale de l’énergie et du climat et l’Association technique énergie et environnement (ATEE), elles sont chacune associées à une fiche. Chaque fiche stipule les conditions requises pour l’obtention d’un certificat d’économie d’énergie, dont le nombre de kWh cumac en jeu.
Dans le secteur résidentiel, il existe actuellement 51 fiches permettant l’obtention d’un certificat d’économie d’énergie. Elles concernent notamment :
- l’isolation des murs, des planchers, des toitures et des combles ;
- la pose de fenêtres et de portes-fenêtres dotées d’un vitrage isolant ;
- l’installation de planchers chauffants hydrauliques à basse température ;
- l’installation de robinets thermostatiques ;
- l’installation de certaines chaudières collectives (haute performance énergétique) ;
- l’installation de radiateurs basse température ;
- l’installation de pompes à chaleur ;
- l’installation de tubes à LED à éclairage hémisphérique ;
- l’installation de lampes à LED pour l’éclairage d’accentuation ;
- l’aménagement de conduits de lumière naturelle ;
- l’installation de certains systèmes de condensation frigorifique ;
- l’isolation des réseaux hydrauliques d’eau chaude ;
- l’installation d’une ventilation mécanique simple flux ;
- l’installation de brasseurs d’air et de déstratificateurs ;
- l’installation de ventilo-convecteurs performants ;
- l’installation d’optimiseurs de relance (chauffage collectif).
Certaines fiches s’adressent uniquement aux logements d’outre-mer : installation de lampes à LED de classe A+, de toitures réduisant les apports solaires, de climatiseurs performants, de chauffe-eau solaires…
Bon à savoir : les fiches des opérations standardisées sont disponibles sur le site du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Pas de mauvaise surprise donc, tout est clair avec le certificat d’économie d’énergie.