Comprendre le marché de l'énergie
Que signifie la classe énergie d’un logement ?
Adeline M
L’énergie électrique se compose de trois types de puissance : la puissance active, la puissance réactive et la puissance apparente, toutes liées entre elles par ce que l’on appelle le triangle des puissances. Parmi les plus complexes à aborder, la puissance réactive est relativement mal connue. Voici donc ce qu’il faut savoir sur cette puissance et ses applications.
Contrairement à la puissance active qui s’obtient en multipliant la tension par le courant et qui est destinée à faire fonctionner les différents appareils électriques, la puissance réactive, désignée par la lettre Q, s’obtient à travers une analogie relative à la puissance active, la rendant ainsi très compliquée à concevoir et à expliquer.
La puissance réactive s’exprime en Var ou VAR, abréviation signifiant voltampère réactif. Son rôle est de calculer la puissance utilisée par les circuits magnétiques d’un réseau. Son intérêt réside dans le fait qu’elle permet de dimensionner une installation électrique en connaissant l’importance des récepteurs inductifs comme les lampes ou les moteurs, ainsi que l’importance des récepteurs capacitifs, les condensateurs par exemple.
Les fournisseurs d’énergie intègrent désormais cette notion de puissance réactive dans le dimensionnement des installations électriques, afin de prendre en compte l’incidence des bâtiments reliés sur le réseau électrique dans son ensemble et de la consommation des appareils dits réactifs dans la consommation globale d’énergie.
Plusieurs appareils utilisent la notion de puissance réactive, notamment dans l’industrie où cette notion est parfaitement connue. Ainsi, il est possible de citer des équipements tels que les lampes à ballast (lampes à décharge ou fluorescentes), les transformateurs, les fours à induction et à l’arc, les machines à souder ou encore les moteurs asynchrones ordinaires.
Parmi les usages les plus importants qui nous concernent tous, le compteur Linky est basé sur l’utilisation de la puissance réactive. Ainsi, les abonnements sont désormais exprimés en kVA et non plus en KW. Cette donnée s’explique notamment par la nécessité pour le gestionnaire de réseau, Enedis, de maîtriser l’énergie nécessaire au fonctionnement des transformateurs, rouage primordial du réseau électrique et des lignes à haute tension.
Plus la puissance réactive est importante pour une même puissance active, plus il sera nécessaire de fournir une quantité d’énergie importante. Ainsi, pour un fournisseur d’énergie, il est important de prendre en compte cette notion de puissance réactive puisqu’elle a un impact immédiat et direct sur la quantité d’énergie à acheminer pour le bon fonctionnement d’une installation électrique.
Disposer d’une installation électrique aux normes permettra de réduire sa puissance réactive et donc la puissance nécessaire pour l’abonnement de fourniture d’électricité. De même, une puissance réactive trop importante aura un impact majeur sur les échauffements des câbles d’alimentation ou les éventuelles surcharges au niveau des transformateurs, provoquant ainsi des risques de surtension ou de dysfonctionnements plus importants.
Réduire la puissance réactive d’une installation permettra de diminuer la puissance nécessaire d’un abonnement d’électricité. En choisissant l’abonnement sur mesure qui convient à vos besoins, vous bénéficierez ainsi d’une fourniture d’électricité correctement dimensionnée et vous paierez le juste prix pour la fourniture de votre énergie.
Réaliser une estimation de consommation
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