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Aujourd'hui en matière d’énergie renouvelable, le système d’autoconsommation, individuelle ou collective, commence à intéresser de nombreux utilisateurs. En effet, cette solution offre la possibilité de sécuriser sur le long terme le coût de l'énergie grâce au photovoltaïque : un avantage considérable pour les consommateurs. Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’autoconsommation collective et son potentiel.
Les différents modèles de l’énergie photovoltaïque
Cela fait maintenant plus de 10 ans que la filière du solaire est exploitée en France. De nouveaux modèles de production et de consommation émergent, avec pour chaque modèle son impact financier (le coût d’investissement restant à la charge du propriétaire).
Revendre son électricité
Aujourd'hui en France, il est possible de revendre son électricité afin qu'elle soit réinjectée sur le réseau. Pour cela il vous suffit de signer un contrat avec un acheteur obligé, précisant le tarif de revente de cette énergie sur une durée de 20 ans. Le tarif de revente est public et fixé trimestriellement. À partir de la date de raccordement de la centrale, le producteur peut bénéficier de 20 ans de revenus associés à la production d’électricité.
Ce modèle de revente de l’électricité au réseau permet de financer votre installation sur une longue durée. Ainsi, l’effort d’investissement est amorti chaque année par les revenus perçus. En fonction de l’ensoleillement de la centrale, le temps de retour sur investissement sera plus ou moins long.
Autoconsommer l’électricité produite
L’autre modèle consiste à autoconsommer l’électricité produite. Ainsi, celle-ci sera directement injectée sur le compteur de votre habitation et sera immédiatement consommée.
Il est parfois possible de conserver l'énergie. C'est le cas si votre installation intègre un stockage stationnaire sur batterie par exemple.
Le modèle économique de l’autoconsommation permet de diminuer chaque année sa facture d’électricité auprès du fournisseur d’énergie grâce à l’approvisionnement d’une partie de l’électricité consommée directement via la centrale photovoltaïque.
Différence entre autoconsommation individuelle et collective
L’autoconsommation peut être individuelle, lorsque le producteur est également le consommateur de 100 % de l’électricité produite, mais elle peut aussi être collective si les consommateurs sont multiples.
Si votre production d’énergie excède votre propre consommation, vous risquer de générer des pertes de production. Pour éviter cela, vous pouvez renvendre le surplus au réseau comme vu précedemment, mais vous pouvez aussi trouver d'autres consommateurs à proximité.
A plusieurs, vous pourrez ainsi sécuriser le coût de l’énergie sur une longue période en investissant ensemble dans une seule et même centrale photovoltaïque. L’autoconsommation collective permet d’optimiser les coûts de production, en construisant des centrales plus importantes avec un coût de fourniture du kWh inférieur à celui des petites centrales solaires. Par ailleurs, l’achat de l’énergie étant effectué par plusieurs consommateurs, le risque de défaut du consommateur est limitée.
Quels sont les freins au développement ?
Pour qu’un projet d’autoconsommation collective puisse voir le jour, beaucoup de paramètres sont à prendre en compte.
Les paramètres techniques
Techniquement, des opérations d’autoconsommation collective sont complexes puisque l’injection de l’électricité produite s’effectue sur plusieurs compteurs. Il est donc nécessaire d’étudier avec précision la distribution de cette énergie pour réussir à limiter les pertes dues au câblage et au transport.
En fonction de la puissance du projet, la distribution de l’énergie s’effectuera en basse tension pour les puissances inférieures à 250 kVA ou en haute tension pour les puissances supérieures. Une production HTA nécessite d’être encore plus vigilant sur le dimensionnement des compteurs qui recevront l’énergie.
Les paramètres réglementaires
L’autoconsommation collective est admise en France, mais avec une limite géographique. En effet, la Commission de régulation de l’énergie a pour rôle de surveiller le système énergétique français et les biais concurrentiels dans la fourniture de l’énergie. C’est l’ordonnance n° 2016-1019 du 27 juillet 2016 qui encadre désormais cette pratique.
Ainsi, aujourd’hui, des producteurs peuvent développer des projets d’autoconsommation collective, mais uniquement si la distribution s’effectue dans un rayon de 1 kilomètre. Cette limite permet de maîtriser la fourniture d’énergie et d’empêcher les producteurs qui ne possèdent pas l’agrément de fournisseur d’en effectuer la mission.
Les paramètres financiers et juridiques
Etant donné que plusieurs acheteurs s’engagent dans le rachat de l’énergie produite, le groupement formé doit avoir un statut juridique. Les contrats sont essentiels pour sécuriser le projet et pour garantir la confience entre les consommateurs.
En parallèle, le financement de ce type de groupement est également un vrai sujet. À la différence du système de revente de l’électricité au réseau, les projets d’autoconsommation s’appuient sur un acheteur qui n’est pas obligé. Le risque pour le financeur est donc plus important dans les modèles d’autoconsommation.
Le temps d'amortissement de l'autoconsommation étant long, il est important d'assurer la pérénité des bâtiments alimentés pour le projet.
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